Tenir le fort
- Marie Laure
- 22 avr.
- 2 min de lecture

Un autre samedi à Saint Augustin,
une autre marche de protestation repoussant
. . . TOUT!
Les pancartes et les drapeaux vont de « Pas de rois » à « Pas touche » : sécurité sociale, Medicaid, Medicare, étudiants universitaires, et soutien à l'Ukraine et aux personnes expulsées illégalement vers le Salvador.
Ce qui me frappe, ce ne sont pas tant ceux qui se déplacent chaque samedi, mais ceux qui, littéralement de l'autre côté de la rue, flânent tranquillement, font du shopping et mangent des glaces pendant que le monde tel que nous le connaissons est en feu ! Deux mondes !

Nous avons du pain sur la planche, et cela signifie que chacun est appelé maintenant à ajouter ses signes et ses voix au cri pour mettre fin à ce qui se passe aux États-Unis d’Amérique aux mains de notre gouvernement.
Il ne se passe pas un jour sans qu'un autre droit acquis de longue date ne nous échappe. Ces changements radicaux dans les soins de santé, l'éducation et les filets de sécurité sont irrévocables pour ceux d'entre nous qui vivent une époque comme celle-ci et le seront pour les générations à venir, si tant est qu'ils se reproduisent.
Il y a de la place pour tout le monde sur le terrain du Castillo de San Marcos, un fort construit parce que l'Angleterre étendait son empire et que l'Espagne devait l'en empêcher*. Ce même fort où nous nous réunissons, 330 ans plus tard, savons, comme eux alors, que la liberté n'est pas acquise , mais qu'elle doit être conquise encore et encore.
La liberté est pour nous tous, et pas seulement pour certains. Il est temps pour chacun de tenir le fort, solidairement. Il est temps d'empêcher les conséquences impensables qui ne seront pas le meilleur des deux mondes, mais le pire pour beaucoup trop d'entre nous.

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