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Bare Trees in Fog

Soyez comme l'eau...

Photo du rédacteur: Marie LaureMarie Laure

À ce moment critique de notre histoire américaine, nous nous trouvons confrontés à des conséquences monumentales pour nos enfants, leurs enfants et la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui.


Démanteler une société ne requiert pas plus de leadership que raser une forêt pour remplacer ce qui existe depuis des siècles. Qui ne sait pas comment faire ? Procurez-vous un gros bulldozer et c'est parti. En substance et en fait, cela se passe sous nos yeux : « Maintenant vous le voyez, maintenant vous ne le voyez plus » alors que les systèmes succombent au bulldozer de l'autocratie sans égard ni respect pour ce qui fait réellement la « grandeur » de l'Amérique !


Il y a une différence entre les mots « excellent » et « premier ». Excellent signifie « au-dessus de la moyenne », comme si votre enfant obtenait le meilleur bulletin scolaire parce qu'il/elle est « au-dessus de la moyenne » au sein de la classe. Bravo ! Le mot « premier » signifie « précéder les autres », comme si votre enfant se plaçait en tête de la file avant tous les autres enfants. Bouh !


Alors que le monde observe les tyrans sur le terrain de jeu de ces États-Unis d’Amérique, la différence est évidente entre rendre l’Amérique « grande » et vouloir passer en tête de la liste, peu importe qui ou ce qui se tient debout depuis des siècles, qu’il s’agisse d’une frontière commune ou d’une Constitution souveraine. Ce n’est pas plus joli à voir que de voir des centaines d’arbres abattus, dont les racines sont exposées, et volontairement laissés à l’abandon. Ils meurent. Remplacer un être vivant et respirant vieux de deux cents ans, qu’il s’agisse d’arbres ou de pays, nécessitera encore deux cents ans de croissance difficile juste pour se remettre de la destruction auto-imposée. C’est là où nous en sommes en 2025, croyez-le ou non.


Notre patrie se situe quelque part entre l'autonomie et l'autocratie. Autonomie signifie « le droit ou la condition de se gouverner soi-même ». Le mot autocratie signifie « un système de gouvernement par une personne avec un pouvoir absolu ». C'est un enseignement civique de base que chaque Américain qui est allé à l'école publique ou privée a appris en cinquième année et qui constitue notre compréhension fondamentale du pays dans lequel nous vivons. Bien que nous n'étions pas tous de « bons » élèves, on nous a tous appris ce qui était bien et ce qui était mal d'être un tyran qui pousse quiconque ou quoi que ce soit à être « le premier » sans tenir compte des autres. Les tyrans étaient punis par le directeur pour leur enseigner cette différence fondamentale entre être « grand » et être « le premier » : s'efforcer d'être grand ne fera jamais de mal aux autres et s'améliorera soi-même. S'efforcer d'être le premier détruit les autres et se fait du mal à soi-même... énormément !


Nous sommes une société autonome sous la pression d’une faction autocratique. L’autonomie a été accordée à tous les citoyens libres qui, la main sur le cœur, ont juré allégeance à un seul pays, sous Dieu, indivisible, avec liberté et justice pour tous. Cela n’a pas changé. C’est un engagement qui ne peut être retiré. C’est notre engagement de liberté.


Cette liberté mérite d’être protégée car elle est notre avenir. La cavalerie ne vient pas nous sauver. Les dirigeants ne se lèvent pas pour nous guider. Il appartient à chacun d’entre nous d’essayer, par tous les moyens individuels et collectifs que nous pouvons imaginer, de nous exprimer, de nous lever, mais de ne jamais abandonner. Soyez comme l’eau, trouvez une voie . Nous devons le faire.




 
 
 

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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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