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Bare Trees in Fog

Entre lumière et obscurité

St Augustine photo by Charlene
St Augustine photo by Charlene

Il se passe quelque chose


Nous faisons une pause.


Durant les trois semaines qui précèdent le solstice d'hiver, l'entre-deux s'allongera à mesure que les jours raccourcissent et que la nuit tombe de plus en plus tôt. On pourrait râler et déplorer la tombée de la nuit en allumant les lumières dès 16 ou 17 heures. Ou bien, on pourrait savourer l'occasion de se couper du monde extérieur. Vingt jours et vingt nuits peuvent paraître longs en attendant le jour le plus court, ou, comme certains le préfèrent, la nuit la plus longue. J'aime le solstice d'hiver car il nous plonge dans un entre-deux souvent imperceptible.


Hier soir, je flânais au coucher du soleil, tandis que la lune se levait. Les teintes, d'abord subtiles, se muèrent en de radieuses nuances rouge-orangé sur fond violet d'un ciel encore embrumé par la nuit. Le monde était d'un calme absolu, comme pour inviter les plus fatigués à la détente. Quelques voisins étaient sortis, chacun s'exclamant : « Quelle belle soirée ! »

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Je suis rentrée chez moi, dans une maison plongée dans l'obscurité, franchissant le seuil entre deux mondes, celui de la lumière et celui des ténèbres. À peine une minute s'était-elle écoulée que j'ai dû allumer la lumière, mais cette minute semblait suspendue comme par magie. Attirée par la fenêtre pour contempler les derniers instants du jour, j'ai eu l'impression que le temps lui-même était comme suspendu entre la lumière et l'obscurité. Dans cet espace liminal, l'obscurité est une invitation à allumer une flamme d'espoir.

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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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