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Bare Trees in Fog

Qui a le droit de dire ?

C'est la Semaine nationale des livres interdits !


Imaginez… ou, n'imaginez pas. C'est l'effet recherché lorsqu'on interdit l'accès aux livres à des lecteurs comme vous, moi, vos enfants et les miens. Aucun lecteur, quel que soit son âge, ne devrait être privé d'un auteur qui peine des heures, des jours, des semaines, des mois et des années à captiver notre imagination avec des concepts qui naissent de lui. Rien ne pourrait être plus pur ni plus simple, jusqu'à ce que quelqu'un le gâche. Qui a le droit de le dire ? Nous connaissons la réponse à cette question rhétorique : « Occupe-toi de tes affaires », comme disait mon petit-fils à ses sœurs indiscrètes.


Interdire des livres n'est pas une joie, mais nous pouvons célébrer l'amour des livres en allant dans notre librairie ou bibliothèque préférée pour récupérer un livre qui semble n'attendre que nous. Commander en ligne, c'est bien aussi, mais ce n'est rien comparé à soutenir votre libraire et votre bibliothèque locale. Imaginez où nous en serions sans eux !


Durant les longs hivers islandais, une tradition de lecture commence la veille de Noël : le « Jolabokaflod ». Imprononçable, ce mot signifie : « Inondation de livres de Noël ».


Cette tradition unique et chère à tous consiste à offrir et à recevoir de nouveaux livres, puis à s'asseoir au coin du feu avec ses proches pour partager la joie simple de la lecture. Remontant aux conteurs du IXe siècle, puis bien plus tard au XVIIIe siècle, avec la création de la première bibliothèque publique, alors que les écoles se faisaient rares, les Islandais lisaient pour s'instruire. Cette tradition a officiellement débuté pendant la Seconde Guerre mondiale.


L'Islande affiche un taux d'alphabétisation proche de 100 %. Voici quelques faits intéressants tirés du site Arctic Adventures* :


  • L'Islande publie plus de livres par habitant que tout autre pays : 1 Islandais sur 10 publiera un livre au cours de sa vie !

  • Les Islandais lisent en moyenne 2,3 livres par mois

  • Les jeunes lisent fréquemment dans des langues autres que l’islandais

  • Une grande majorité (76 %) estime qu’il est essentiel que la littérature islandaise bénéficie du soutien et du financement publics (c’est moi qui souligne).


Comparer et contraster avec les États-Unis :


Story and Song Center for Arts and Culture: https://storyandsongarts.org/
Story and Song Center for Arts and Culture: https://storyandsongarts.org/




 
 
 

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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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