Qui a le droit de dire ?
- Marie Laure
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- 9 oct.
- 2 min de lecture
C'est la Semaine nationale des livres interdits !
Imaginez… ou, n'imaginez pas. C'est l'effet recherché lorsqu'on interdit l'accès aux livres à des lecteurs comme vous, moi, vos enfants et les miens. Aucun lecteur, quel que soit son âge, ne devrait être privé d'un auteur qui peine des heures, des jours, des semaines, des mois et des années à captiver notre imagination avec des concepts qui naissent de lui. Rien ne pourrait être plus pur ni plus simple, jusqu'à ce que quelqu'un le gâche. Qui a le droit de le dire ? Nous connaissons la réponse à cette question rhétorique : « Occupe-toi de tes affaires », comme disait mon petit-fils à ses sœurs indiscrètes.
Interdire des livres n'est pas une joie, mais nous pouvons célébrer l'amour des livres en allant dans notre librairie ou bibliothèque préférée pour récupérer un livre qui semble n'attendre que nous. Commander en ligne, c'est bien aussi, mais ce n'est rien comparé à soutenir votre libraire et votre bibliothèque locale. Imaginez où nous en serions sans eux !
Durant les longs hivers islandais, une tradition de lecture commence la veille de Noël : le « Jolabokaflod ». Imprononçable, ce mot signifie : « Inondation de livres de Noël ».
Cette tradition unique et chère à tous consiste à offrir et à recevoir de nouveaux livres, puis à s'asseoir au coin du feu avec ses proches pour partager la joie simple de la lecture. Remontant aux conteurs du IXe siècle, puis bien plus tard au XVIIIe siècle, avec la création de la première bibliothèque publique, alors que les écoles se faisaient rares, les Islandais lisaient pour s'instruire. Cette tradition a officiellement débuté pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'Islande affiche un taux d'alphabétisation proche de 100 %. Voici quelques faits intéressants tirés du site Arctic Adventures* :
L'Islande publie plus de livres par habitant que tout autre pays : 1 Islandais sur 10 publiera un livre au cours de sa vie !
Les Islandais lisent en moyenne 2,3 livres par mois
Les jeunes lisent fréquemment dans des langues autres que l’islandais
Une grande majorité (76 %) estime qu’il est essentiel que la littérature islandaise bénéficie du soutien et du financement publics (c’est moi qui souligne).
Comparer et contraster avec les États-Unis :




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