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Bare Trees in Fog

Lady Julian, sans enfant, mais avec un chat

Photo du rédacteur: Marie LaureMarie Laure

Mystique et première femme à écrire

un livre en anglais au XIVe siècle.


Elle vivait en effet seule, avec un chat, dans une cellule appelée Anchorage, rattachée à l'église Saint-Julien de Norwich, en Angleterre.


Là, elle a vécu et y a écrit Révélations de l'amour divin pendant les tristement célèbres épidémies de peste noire.


Son message d'espoir a été accueilli par ceux qui sont venus à sa fenêtre pour entendre parler de l'Amour, de l'Amour Divin.


Cela fait 650 ans, mais Lady Julian n'a pas été oubliée par le monde entier.



Elle vivait en tant qu'initiée/étrangère dans l'espace intermédiaire, l'espace liminal

espace. Sa théologie y a été fondée. C'est une théologie « pensante/expérientielle » née de ses rencontres mystiques avec le Divin. Le message vivait au-delà de l’autorité oppressive de l’Église. Elle n’a jamais été traitée d’hérétique, elle n’a jamais été sainte. Elle était quelqu'un entre les deux, soucieuse dans ses paroles d'honorer la « Sainte Église » tout en partageant avec elle « Même les chrétiens », comme nous, le message d'espérance et d'amour inconditionnel. Les pèlerins, comme moi, parcourent de longues distances pour s'asseoir dans son mouillage. Certains de ses titres sont : Lady Julian, Mère Julian, Dame Julian.

Photo de l'Anchorage attaché à l'église Saint-Julien, Norwich.


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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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