
Mystique et première femme à écrire
un livre en anglais au XIVe siècle.
Elle vivait en effet seule, avec un chat, dans une cellule appelée Anchorage, rattachée à l'église Saint-Julien de Norwich, en Angleterre.
Là, elle a vécu et y a écrit Révélations de l'amour divin pendant les tristement célèbres épidémies de peste noire.
Son message d'espoir a été accueilli par ceux qui sont venus à sa fenêtre pour entendre parler de l'Amour, de l'Amour Divin.
Cela fait 650 ans, mais Lady Julian n'a pas été oubliée par le monde entier.
Elle vivait en tant qu'initiée/étrangère dans l'espace intermédiaire, l'espace liminal
espace. Sa théologie y a été fondée. C'est une théologie « pensante/expérientielle » née de ses rencontres mystiques avec le Divin. Le message vivait au-delà de l’autorité oppressive de l’Église. Elle n’a jamais été traitée d’hérétique, elle n’a jamais été sainte. Elle était quelqu'un entre les deux, soucieuse dans ses paroles d'honorer la « Sainte Église » tout en partageant avec elle « Même les chrétiens », comme nous, le message d'espérance et d'amour inconditionnel. Les pèlerins, comme moi, parcourent de longues distances pour s'asseoir dans son mouillage. Certains de ses titres sont : Lady Julian, Mère Julian, Dame Julian.
Photo de l'Anchorage attaché à l'église Saint-Julien, Norwich.
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