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Bare Trees in Fog

En solidarité


Il m’a été donné de comprendre combien ce monde est petit et comment il se tourmente lui-même avec d’innombrables choses dont il n’aurait pas besoin de se tourmenter si les gens pouvaient trouver en eux-mêmes un peu plus de courage, un peu plus d’espoir, un peu plus de responsabilité, un peu plus de compréhension mutuelle et d’amour.

La semaine dernière, aux États-Unis, les gens ont trouvé du courage et, avec lui, un peu d'espoir. Des millions de personnes ont manifesté ensemble pour dire NON à tout roi ou dictateur régnant sur « nous, le peuple ». De Los Angeles à Boston, ceux qui se sont rassemblés ont exprimé d'une seule voix, haut et fort, leur solidarité, le mot le plus souvent associé à Vaclav Havel, dissident devenu président de l'ancienne Tchécoslovaquie.*


Les photos de l'extérieur des manifestations de samedi sont omniprésentes. C'est l'intérieur qui fait la différence. Si vous y étiez, vous avez vu la foule grossir, les pancartes affluer, les drapeaux s'élever au-dessus de la mêlée. Le 14 juin était autrefois appelé « Jour du Drapeau » avant de devenir le « Jour sans Rois ». Ils ne font qu'un. Les premiers jours de cette République étaient symbolisés par le rouge, le blanc et le bleu. Quand j'avais une maison à Cape Cod, je hissais un drapeau « Betsy Ross » devant la porte d'entrée. Les treize étoiles en cercle et autant de bandes s'accordaient parfaitement avec le lieu où les pèlerins qui naviguaient en pleine mer pendant des mois touchaient terre pour la première fois. (Plymouth était le deuxième endroit).

À la plage « First Encounter »*, la longue histoire des Européens blancs rencontrant des peuples autochtones qui ne leur ressemblaient pas, ne parlaient pas comme eux et ne croyaient pas comme eux aurait commencé. Ce récit vieux de quatre siècles nous ramène à la situation actuelle de l'Amérique.


Dans leurs premiers efforts pour échapper à un roi intolérant sur leur terre natale, ces hommes et ces femmes sont arrivés sans y être invités et ont revendiqué une supériorité morale sur les autres. Cette attitude a conduit à la violence envers ceux qui en étaient les premiers membres. Nous savons comment cela s'est produit pour les Premiers Peuples. Pourtant, nous observons toujours cette attitude envers ceux qui appartiennent à cette République et ceux qui n'y appartiennent pas. Mais, contrairement aux premiers temps, nous sommes devenus un mélange de couleurs, de langues, de religions et d'identités personnelles. Il n'y a pas « un seul et unique » qui puisse légitimement et justement exprimer ce à quoi ce pays, ou n'importe quel autre pays, devrait ressembler, parler, s'habiller, aimer. Non ! Nous sommes tous dans le même bateau. Un pour tous et tous pour un, à l'exception d'UN SEUL prétendant être Roi.








 
 
 

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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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