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Bare Trees in Fog

De Dunblane en Écosse aux étudiants américains :

Photo du rédacteur: Marie LaureMarie Laure

« Nous voulons que vous sachiez que le changement est possible », peut-on lire dans la lettre. « Ne laissez personne l'oublier. On tentera de vous détourner de votre objectif, de vous diviser et sans doute de vous intimider, mais vous avez déjà fait preuve d'une grande sagesse et d'une grande force. »


Le 13 mars 1996, Thomas Hamilton, 43 ans, a fait irruption dans l'école primaire de Dunblane et a tué 16 enfants âgés de cinq et six ans, ainsi que leur institutrice de 45 ans, Gwen Mayor, avant de se suicider. Les armes et les munitions utilisées lors de la fusillade avaient toutes été achetées légalement.


« Le tireur possédait ses quatre armes de poing en toute légalité et nous savions qu’il avait été trop facile pour lui de s’équiper d’armes mortelles. Comme vous, nous avons juré de faire quelque chose à ce sujet. Nous avons persuadé les législateurs britanniques de ne pas se laisser influencer par les intérêts particuliers du lobby des armes à feu, nous leur avons demandé de faire passer la sécurité publique avant tout et de tenir compte des souhaits de la majorité des Britanniques. »


Le massacre a marqué un tournant dans la législation sur le contrôle des armes à feu au Royaume-Uni, déclenchant « un deuil national et un débat furieux sur le contrôle des armes à feu qui a opposé les familles en deuil aux politiciens conservateurs et à un puissant lobby des armes à feu », rapporte Buzzfeed .


Un peu plus d'un an plus tard, les armes de poing ont été interdites en Grande-Bretagne en vertu de la loi n° 2 de 1997 portant modification de la loi sur les armes à feu.


Il n’y a jamais eu d’autre fusillade dans une école au Royaume-Uni !



J'ai parcouru ce chemin tous les jours pendant une semaine l'été dernier dans ce paisible village d'Écosse.

J’ignorais qu’il y avait eu une fusillade tragique et cela me semblait complètement invraisemblable lorsque je l’ai appris dans la chapelle commémorative pour les enfants à l’intérieur de la magnifique cathédrale de Dunblane.



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© 2023 par Marie-Laure

​Six étapes du pèlerinage :

  • L'appel :

  • Le clairon d’ouverture de tout voyage spirituel. Souvent sous la forme d’un sentiment ou d’une vague envie, d’un désir humain fondamental : trouver un sens à un monde surchargé nécessite d’une manière ou d’une autre de laisser derrière soi ses obligations quotidiennes. L'identité est l'ennemi de la spiritualité.

  • La séparation :

  • Le pèlerinage, de par sa nature même, détruit la certitude. Il rejette ce qui est sûr et familier. Il affirme qu'on est plus libre lorsqu'on se libère des obligations quotidiennes de la famille, du travail et de la communauté , mais aussi des obligations de la science, de la raison et de la technologie.

  • Le voyage :

  • L’épine dorsale d’un voyage sacré est la douleur et le sacrifice du voyage lui-même. Ce sacrifice personnel enrichit l'expérience ; cela renforce également le sentiment de communauté que l’on développe en cours de route.

  • La contemplation :

  • Certains pèlerinages empruntent le chemin direct, jusqu'au centre du saint des saints, directement au cœur du sujet. D'autres empruntent un itinéraire plus indirect, faisant le tour de l'extérieur du lieu sacré, transformant le voyage physique en un chemin spirituel de contemplation comme une promenade dans un labyrinthe.

  • La rencontre :

  • Après tout le travail et les ennuis, après tous les coups de soleil, les gonflements et les ampoules, après toute l'anticipation et l'attente vient l'approche, l'observation . La rencontre est le point culminant du voyage, le moment où le voyageur tente de se glisser à travers un mince voile là où les humains ont vécu de concert avec le Créateur.

  • La réalisation et le retour :

  • Au point culminant du voyage, le pèlerin rentre chez lui pour découvrir que le sens qu'il cherchait réside dans le familier de son propre monde. "Voir cet endroit pour la première fois..."

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